Match RSB Vs USM Alger annulé: énième provocation des autorités algériennes
Le match qui devait opposer la Renaissance Sportive de Berkane (RSB) à l’USM Alger dans le cadre de la demi-finale aller de la coupe de la CAF a été purement et simplement annulé face au refus des autorités algériennes de laisser les joueurs marocains porter le maillot officiel de l’équipe avec la carte intégrale du Maroc, et ce malgré l’avis favorable de la Confédération Africaine de Football.
Depuis vendredi, l’attitude risible des autorités algérienne autour du maillot de la RS Berkane agitent les réseaux. Cela a commencé par le blocage de la délégation marocaine à l’aéroport de Houari Boumediene en passant par la confection de maillots contrefaits amputés de la carte du Maroc que la Fédération algérienne de football (FAF) voulait imposé aux joueurs marocains.
Cette manœuvre déplorable de la FAF a consterné le monde du football. Car en refusant de restituer les maillots officiels confisqués, la Fédération algérienne a non seulement enfreint la loi mais a également politisé un match de football.
Saisie, la CAF a donné raison au club marocain, ultime représentant national en Coupe de la CAF, et lui a garanti le droit de porter son maillot. La Confédération a même rejeté l’appel de la Fédération algérienne de football.
« La décision de la Commission Interclubs de la CAF du 20 avril 2024 est confirmée; Toutes les autres requêtes ou demandes sont rejetées », tranche le jury d’appel de la CAF, indiquant que « l’appel interjeté par la Fédération Algérienne de Football contre la décision de la Commission Interclubs de la CAF du 20 avril 2024 est rejeté ».
Cette énième provocation met l’accent sur l’hostilité de l’Algérie à l’égard du Maroc, notamment l’interdiction depuis septembre 2021 pour les avions marocains de survoler ou atterrir en Algérie. Cette instrumentalisation du sport par Alger a un impact considérable sur les événements sportifs et autres rencontres entre les deux pays et met aussi au grand jour le grand mensonge du régime politico-militaire sur sa prétendue neutralité dans le conflit autour du Sahara marocain qu’il tente en vain de vendre à l’étranger.