« À partir du 1er mars, le gouvernement imposera une interdiction temporaire sur l’exportation d’essence et renforcera les normes de vente de carburant diesel sur les marchés boursiers », a annoncé l’exécutif russe sur son site officiel.
« Des résolutions à ce sujet ont été signées. Les décisions prises visent à maintenir une situation stable sur le marché des carburants pendant les périodes de demande accrue », liées notamment aux travaux de printemps et aux réparations prévues des raffineries de pétrole, selon la même source.
La restriction ne s’appliquera pas aux pays de l’Union économique eurasiatique (UEE), à la Mongolie et à l’Ouzbékistan.
Le gouvernement russe a également augmenté de 12,5% à 16% les volumes minimaux de vente de diesel en bourse, une mesure visant à augmenter « le volume garanti d’approvisionnement en carburant lors des échanges commerciaux et la part des transactions conclues à des conditions compétitives ».
Dans une lettre datée du 21 février, le vice-Premier ministre russe chargé de l’énergie, Alexandre Novak, avait demandé au Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine, d’introduire une interdiction temporaire des exportations d’essence pour stabiliser les prix du marché intérieur.
« Afin d’atténuer la demande urgente de produits pétroliers, il est nécessaire de prendre des mesures pour aider à stabiliser les prix sur le marché intérieur des produits pétroliers », avait-il suggéré.
La Russie avait déjà interdit les exportations de carburant entre le 21 septembre et le 17 novembre derniers pour les mêmes motifs. Cette mesure avait été levée après la saturation dudit marché et la constitution de stocks excédentaires.