De nombreux oiseaux chanteurs, tortues de mer, baleines, requins et autres animaux migrateurs se déplacent vers différents environnements au fil des saisons, a relevé l’organisation internationale, notant que ces espèces sont menacés par la perte d’habitat, la chasse et la pêche illégales, ainsi que par la pollution et les changements climatiques.
D’après le rapport, environ 44% des espèces migratrices dans le monde connaissent un déclin de leur population, alors qu’un cinquième des 1.200 espèces surveillées par l’ONU sont menacées d’extinction.
“Ce sont des espèces qui se déplacent partout dans le monde. Elles se déplacent pour se nourrir et se reproduire. Elles ont également besoin de sites d’arrêt en cours de route », a indiqué Kelly Malsch, auteur du rapport publié à l’occasion d’une conférence onusienne sur la faune sauvage tenue à Samarkand, en Ouzbékistan.
La perte d’habitat ou d’autres menaces à tout moment de leur voyage peuvent entraîner une diminution des populations, a-t-on ajouté de même source.
Le rapport s’appuie sur des informations provenant de la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature, qui permet de déterminer si une espèce est en voie de disparition.
Les participants à la réunion des Nations Unies prévoient d’évaluer les propositions de mesures de conservation et également de déterminer s’il convient ou non d’inscrire officiellement plusieurs nouvelles espèces préoccupantes.