Ce plan, qui coûtera « jusqu’à 12 milliards d’euros » rien que l’an prochain, prévoit notamment de « réduire considérablement la taxe sur l’électricité » pour le secteur manufacturier, en la ramenant de 1,537 centimes par kWh au minimum européen de 0,05 centime par kWh, selon un communiqué relayé par la presse.
Prévue « jusqu’en 2025 », cette réduction pourra être prolongée « pendant trois ans ».
Les entreprises les plus consommatrices d’énergie et « confrontées le plus à la concurrence internationales », bénéficieront par ailleurs de la prolongation « pendant cinq ans » de dispositifs permettant de compenser une partie de leurs coûts liés aux marchés de droits à polluer.
L’Allemagne, qui a dépendu durant des années du gaz russe bon marché pour se fournir en énergie, a dû se passer de cette ressource dans le sillage de la guerre en Ukraine l’an dernier.
Depuis, les industriels connaissent des prix de l’électricité particulièrement élevés et certaines activités les plus énergivores, comme la chimie, peinent à retrouver leur niveau de production d’avant la guerre, menaçant de délocalisation.