Selon la BBC, plus de 100 policiers ont remis leurs armes depuis qu’un agent a été inculpé pour le meurtre de Chris Kaba, un jeune homme de 24 ans qui a été abattu dans le sud de Londres l’année dernière.
Le ministère de la Défense a indiqué avoir reçu une demande, connue sous le nom d’aide militaire aux autorités civiles, de la part du ministère de l’Intérieur pour « fournir un soutien de routine à la police métropolitaine dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, si cela s’avérait nécessaire ».
Une aide du genre est proposée à la police ou au système public de santé dans les situations d’urgence. L’armée avait été déployée aux côtés du personnel médical lors de la pandémie du Covid-19 et a couvert le personnel frontalier et paramédical en grève l’année dernière.
Selon la Met, il s’agit d’une « option d’urgence » qui ne sera utilisée que « dans des circonstances spécifiques et lorsqu’une réponse policière appropriée n’est pas disponible ».
Le personnel militaire ne sera pas utilisé « dans le cadre d’une mission de maintien de l’ordre de routine », a également précisé le ministère.
Jeudi, un policier a été présenté à la justice, poursuivi pour le meurtre de Chris Kaba. Ce dernier a été atteint par une balle à travers le pare-brise de la voiture qu’il conduisait, dont l’immatriculation correspondait à celle d’un véhicule lié à un incident impliquant des armes à feu dans les jours précédents. Il était mort quelques heures plus tard à l’hôpital.
La plupart des 34.000 policiers de Londres ne sont pas armés. Parmi ceux qui le sont, « beaucoup sont inquiets » des conséquences potentielles de ces poursuites, a fait savoir un porte-parole de la Met.