Cette rencontre, qui fera suite à celle de juin à Singapour, est prévue à Hanoï les 27 et 28 février.
Lors du premier sommet, les deux hommes avaient signé une déclaration très vague en faveur de "la dénucléarisation de la péninsule coréenne".
Aucun progrès n’a été réalisé depuis, les deux parties n’étant pas d’accord sur le sens exact de cet engagement. Et une des interrogations est de savoir si les Américains pourraient proposer une levée de certaines sanctions pesant sur le Nord en échange de mesures concrètes vers la dénucléarisation.
"Il est temps pour nous de faire nos lacets et de courir vite, avec à l’esprit l’objectif le plus élevé au moment où nous nous présentons face à ce moment décisif", peut-on lire dans un éditorial du journal Rodong Sinmun.
"Notre pays est face à un tournant considérable et historique", a-t-il ajouté, sans cependant mentionner spécifiquement le sommet de Hanoï.
Donald Trump a une nouvelle fois vanté vendredi le potentiel économique "énorme" de la Corée du Nord et du "président Kim", en ajoutant "avoir hâte" de rencontrer le dirigeant nord-coréen: "J’ai une très bonne relation avec Kim Jong Un. J’ai fait le boulot".
L’éditorial du Rodong Sinmun appelle également les Nord-Coréens à consentir aux plus grands efforts pour doper l’économie du pays.
La Corée du Nord, assure le journal, est "une Nation socialiste forte" et le patriotisme commence sur le lieu de travail, encourage le journal. "Chaque produit doit être fabriqué pour faire briller notre pays".
Le nord de la péninsule, qui recèle la majorité de ses ressources minières, était jadis beaucoup plus riche que le Sud. Mais des années de mauvaise gestion l’ont appauvri.
En 2017, le Conseil de sécurité des Nations unies a interdit aux Etats membres de l’ONU d’importer des biens nord-coréens, dans le but de priver le régime de Pyongyang de devises et de le contraindre à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique interdits.