Janus Henderson estime en outre "que les dividendes augmenteront de 3,3 % en 2019 pour atteindre 1.414 milliards de dollars", un chiffre comparable au produit intérieur brut de l’Australie.
"Plusieurs secteurs, comme les secteurs minier, pétrolier et bancaire, ont normalisé leurs paiements de dividendes, après une période où leurs dividendes furent faibles, voire inexistants", explique Ben Lofthouse, directeur de la gestion actions internationales à fort rendement chez Janus Henderson, cité dans un communiqué.
"Certaines des grandes sociétés technologiques adoptent de plus en plus une culture de paiement de dividendes", ajoute-t-il en notant que "l’incidence des réductions d’impôts aux États-Unis a également, là aussi, fortement aidé la croissance des dividendes".
"Les prévisions de bénéfices des sociétés ont chuté, les perspectives économiques mondiales ont été revues à la baisse, mais la plupart des observateurs continuent de s’attendre à ce que les sociétés enregistrent une croissance de leurs bénéfices en 2019", souligne M. Lofthouse.
Selon lui, "neuf sociétés sur dix ont augmenté ou maintenu leurs dividendes à l’échelle internationale".
Sans tenir compte des dividendes exceptionnels, "les pays émergents, l’Amérique du nord et le Japon ont réalisé la meilleure performance, à l’inverse de l’Europe qui a été à la traîne", a précisé le rapport.
"Les États-Unis et le Canada ont enregistré des paiements historiques" et inscrit un record de 509,9 milliards de dollars, selon le document.
Au palmarès des groupes qui versent les plus gros dividendes, Royal Dutch Shell reste en tête pour la 3e année consécutive, suivi par Apple et Exxon Mobil. La première entreprise française, Total, figure au 18e rang.