Le géant du commerce électronique, Amazon vient d’annoncer la suppression de 18.000 emplois aux Etats-Unis, au Canada et au Costa Rica.
Annoncés dans un mémo adressé au personnel, ces licenciements sont les derniers en date dans le secteur technologique américain, où les entreprises réduisent leurs effectifs ainsi que leurs coûts afin d’inverser les excès de l’ère pandémique et de se préparer à une économie mondiale dominée par l’incertitude.
Au début du mois de janvier, le directeur général d’Amazon, Andy Jassy, avait indiqué que les suppressions, qui représentent environ 6% des quelque 300.000 employés de l’entreprise, toucheraient principalement les divisions du commerce électronique et des ressources humaines.
Mercredi, la multinationale américaine Microsoft a, de son côté, supprimé environ 10.000 emplois et pris une charge de 1,2 milliard de dollars.
La décision d’Amazon et de Microsoft intervient dans un contexte de réductions d’emplois parmi les grands groupes technologiques américains.
Meta, la maison-mère de Facebook, avait annoncé fin décembre dernier la suppression de 11.000 emplois, alors que le fabricant américain de logiciels Salesforce a licencié 10% de ses effectifs dans le monde.
Selon le site spécialisé « Layoffs.fyi », basé à San Francisco, les entreprises s’activant dans le secteur des nouvelles technologies ont procédé à des licenciements massifs en 2022 pénalisées par une inflation galopante et des taux d’intérêt élevés.
Ces compagnies ont licencié des travailleurs au rythme le plus rapide depuis que la pandémie du Covid-19 a ébranlé l’économie mondiale en 2020.
Au total, plus de 150.000 emplois dans le secteur des technologies ont été supprimés au titre de l’année 2022, précise la même source, relevant que ce chiffre est supérieur à celui enregistré en pleine crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 (95.000 postes en 2020 et 2021).