Au moins onze soldats ont été tués et une cinquantaine de civils portés disparus, lors d’une attaque terroriste à Gaskindé, dans le nord du Burkina Faso, perpétrée lundi contre un convoi de ravitaillement, selon le gouvernement burkinabè.
Dans un communiqué lu par son porte-parole lors de son briefing quotidien mercredi, le chef de l’ONU a appelé toutes les parties à « épargner aux civils les conséquences du conflit ».
Il a également réitéré l’engagement des Nations Unies à continuer à travailler avec le Burkina Faso et les partenaires internationaux en vue de renforcer la protection des civils, relever les défis humanitaires et promouvoir une paix et une prospérité durables dans le respect des droits de l’homme.
Le Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir en janvier en promettant de faire de la lutte contre le terrorisme, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique.
Depuis 2015, les attaques récurrentes y ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes.