Selon les médias locaux, des sit-in de protestation ont été organisés devant les sièges de wilayas de Ghardaia, Illizi, El Oued, Ouargla, El Mghair, Bechar, Adrar, Timimoune, El Bayadh, Laghouat et Naama.
Cette action fait suite à l’appel de l’intersyndicale regroupant plusieurs syndicats de l’Education, de la Santé, de l’Enseignement supérieur, des Affaires religieuses, de la Formation professionnelle et de l’Administration publique.
Le 20 février, ces organisations regroupées au sein de l’intersyndicale de la Fonction publique ont appelé à une grève d’une journée suivie de rassemblements au niveau des chefs-lieux.
Les travailleurs du Sud réclament « l’actualisation de la prime de zone sur la base du nouveau SNMG, non pas le salaire de base de 1989 et avec effet rétroactif », « la généralisation de la prime d’excellence à toutes les catégories » et « l’augmentation de la prime du logement (variant actuellement entre 6,5 et 13 euros) ».
« Cette prime ne couvre même pas les frais d’une seule nuit », se plaint l’intersyndicale, cité par ces médias, qui relèvent qu’il est aussi question du « calcul des années d’ancienneté au Sud dans la retraite ».
Les manifestants, dont des directeurs et des enseignants de l’éducation nationale et de l’université, des employés de diverses administrations et des hôpitaux ont scandé leur ras-le-bol de ne pas être écoutés voire méprisés et d’être frappés de plein fouet par l’érosion du pouvoir d’achat.
Ils ont expliqué le fondement de leur démarche pacifique pour recouvrer le droit des travailleurs du sud à bénéficier de ces avantages pécuniaires légaux prévus par la réglementation en vigueur mais qui diffèrent d’un corps de métier à un autre et d’une wilaya du sud à une autre.