Kamala Harris en France pour consolider la relation entre Paris et Washington
L’Australie avait décidé en septembre dernier de rompre un méga-contrat de plus de 50 milliards d’euros pour l’acquisition de 12 sous-marins fabriqués par la France, leur préférant des sous-marins à propulsion nucléaire conçus à l’aide de technologies américaine et britannique, dans le cadre d’un nouveau partenariat stratégique baptisé « AUKUS ».
La rupture de ce méga-contrat avait provoqué la colère de Paris qui avait décidé de rappeler ses ambassadeurs à Washington et Canberra pour consultations.
Pour sa première visite officielle depuis l’élection de Joe Biden, Kamala Harris a été reçue mercredi à l’Elysée par le Président Emmanuel Macron.
La vice-présidente américaine assistera également, ce jeudi, aux traditionnelles cérémonies d’hommage à l’Arc de Triomphe, une journée de commémoration des vétérans aux Etats-Unis, et celle de l’armistice de la Première Guerre mondiale en France.
Emmanuel Macron et Kamala Harris se rendront ensuite à la Grande Halle de la Villette pour donner le coup d’envoi de la quatrième édition du Forum de Paris sur la Paix, consacré cette année à la réduction des fractures mondiales.
Ils assisteront ensuite à un panel sur la régulation internationale du numérique, destiné à faire le point sur une série d’initiatives (Appel de Paris, de Christchurch..) liées à la cybersécurité, la lutte contre les contenus terroristes et extrémistes violents en ligne ou la désinformation sur les réseaux sociaux.
Vendredi, la vice-présidente américaine assistera à une Conférence internationale sur la Libye, convoquée à l’initiative de Paris pour donner une ultime « impulsion » aux élections prévues dans ce pays le 24 décembre et qui sont censées tourner la page d’une décennie de chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Selon les médias de l’hexagone, la visite de la vice-présidente américaine doit permettre de parachever la réconciliation entre Paris et Washington amorcée par la rencontre entre Emmanuel Macron et Joe Biden en marge du G20 de Rome, le 29 octobre.