Une nouvelle mobilisation contre le « pass sanitaire » a rassemblé, samedi, plus de 120.000 personnes en France, à quelques jours de l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale pour les professions de santé.
A 18h00 (HL), le ministère de l’Intérieur a recensé 121.000 manifestants, dont 19.000 à Paris, dans 207 rassemblements ou cortèges sur l’ensemble du territoire français, contre 140.000 samedi dernier et 165.000 la semaine précédente.
Il s’agit du neuvième week-end consécutif de mobilisation contre le « pass sanitaire », une mesure décidée par le gouvernement pour freiner la propagation du Covid-19, mais critiquée par une partie de la population pour son caractère liberticide.
A Paris, des affrontements ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, à la mi-journée autour des Champs-Elysées et en début de soirée autour du Palais-Royal, siège du Conseil d’Etat. Au moins 96 personnes ont été interpellées, selon les médias du pays qui citent des sources policières.
Lancée mi-juillet, la mobilisation anti-pass sanitaire a été marquée samedi par la présence de personnels soignants, contraints à partir de mercredi prochain d’être vaccinés sous peine d’être suspendus.
Obligatoire depuis le 21 juillet dans les lieux accueillant plus de 50 personnes, le pass sanitaire a été étendu à l’accès aux hôpitaux, sauf urgences, aux bars, aux grands centres commerciaux et aux 1,8 million de salariés au contact du public.
Mais, cette mesure devrait être levée le 15 novembre, date fixée par la loi. Toutefois, le gouvernement a ouvert la porte à une prolongation de ce dispositif au-delà de cette date suivant l’évolution de la crise sanitaire.