L’assassinat d’un prêtre par un réfugié qu’il hébergeait crée une vive émotion en France
Un prêtre a été victime d’un « dramatique assassinat » en Vendée (Ouest de la France), a annoncé sur Twitter, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qui est attendu sur place.
Selon les médias du pays, l’auteur présumé, qui s’est rendu de lui-même à la gendarmerie, serait un réfugié rwandais arrivé sur le territoire français en 2012. Il avait été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête sur l’incendie en juillet 2020, de la cathédrale de Nantes, dont il était bénévole.
D’après BFMTV, cet individu aurait reçu une obligation de quitter le territoire français en 2019, mais celle-ci était inapplicable du fait du contrôle judiciaire dont il fait l’objet.
Selon le ministre de l’Intérieur, « cet étranger n’était pas expulsable malgré son arrêté d’expulsion tant que son contrôle judiciaire n’était pas levé ».
Hébergé depuis plusieurs mois par le prêtre décédé, il aurait été hospitalisé en psychiatrie cet été.
Selon ses premières déclarations, le suspect n’expliquerait pas son geste, mais a reconnu les faits.
Le mode opératoire du crime n’était pas encore connu en milieu de journée, mais une source policière a écarté une attaque au couteau. Une enquête a été ouverte.
Le prêtre, âgé de 60 ans, est membre de la communauté religieuse des montfortains, présente dans une trentaine de pays. Il était responsable national pour la France de cette congrégation axée sur la charité et l’hospitalité.