S’exprimant lors de cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence notamment du Wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohamed Mhidia, du directeur général de l’Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), Mounir El Bouyoussfi, et d’acteurs des secteurs public et privé intéressés par la formation professionnelle, le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi, a souligné que cet accord constitue un « tournant important » dans le domaine de la mise en liaison entre la formation en management des entreprises et l’accompagnement des jeunes porteurs de projets ou ceux qui envisagent de créer leurs entreprises.
Le ministre a indiqué que la signature de cette convention avec un partenaire crédible et doté d’une grande expérience dans le domaine de l’entrepreneuriat, de la taille de la CGEM, garantit la bonne mise en oeuvre de l’accord, la cristallisation des objectifs de développement régionaux et nationaux et la réponse aux aspirations des régions à booster leur performance économique, ainsi que l’élargissement de l’attraction des jeunes intéressés par les affaires et désirant se lancer dans l’entrepreneuriat, en plus de la mise en liaison entre l’emploi et une formation objective, comme une formule importante et essentielle pour la relance de l’économie.
Il a assuré que l’accord est bénéfique pour l’économie nationale en général, et celle régionale en particulier, précisant que les établissements de formation professionnelle s’emploient à dispenser des formations dans les filières qui suscitent l’intérêt des entreprises marocaines.
M. Amzazi a, par ailleurs, relevé que les établissements de formation professionnelle et les jeunes stagiaires bénéficieront des expériences accumulées par la CGEM.
Pour sa part, le président de la CGEM, Chakib Alj, a souligné que cet accord reflète la qualité du partenariat entre les deux parties, qui s’illustre à plusieurs niveaux, dont en particulier l’implication du secteur privé dans toute la chaîne de gouvernance de l’éducation et de la formation, ce qui valorise le rôle de l’entreprise dans le développement socio-économique du Maroc.
Il a fait savoir que ce partenariat a abouti à des résultats très satisfaisants en termes d’adéquation formation-emploi et d’insertion dans le monde du travail, et ce dans des secteurs comme l’automobile, l’aéronautique, le textile et la minoterie, relevant que l’institut objet de cette convention s’inscrit dans la continuité de cet esprit de partenariat et de cette vision partagée qui constituent le cœur de la feuille de route Royale dans le domaine de la formation professionnelle.
Cette convention vise à renforcer l’intégration des jeunes en recherche d’emploi et/ou opérant dans l’informel, encourager l’auto-emploi et l’entrepreneuriat via un système de formation tiré par la demande économique et territoriale, et à mettre en place un guichet unique de mentoring au profit des porteurs de projets, qui permettra aux jeunes entrepreneurs de se faire accompagner par des experts mentors sur plusieurs aspects, notamment la communication, le juridique, la finance, la recherche de partenaires… et à toutes les étapes de montage de leurs projets.
Ce type d’instituts viendra consolider le rôle des régions comme locomotives de développement, puisqu’il représentera un espace où vont être élaborées les visions sectorielles et territoriales, en total alignement avec la production des compétences pour le monde du travail, et ce conformément au nouveau modèle de développement du Maroc.