Il a été inhumé lundi dans sa ville de Wendell, selon sa notice nécrologique publiée par les pompes funèbres locales.
Embauché comme ingénieur chez IBM en 1951, George Laurer a, au sein de leur équipe de recherche, joué un rôle majeur dans le développement du code universel des produits (CUP).
C’est lui qui avait eu l’idée de remplacer les cercles et amas de points originels de ce système d’identification numérique, inspiré du Morse, par des barres, plus faciles à imprimer.
Le code-barres fonctionne en scannant un marquage à bandes noires d’épaisseur variable assorti d’un chiffre. Il permet l’identification instantanée d’un produit et de son prix, entraînant un important gain de temps aux caisses des supermarchés.
Initialement breveté par les Américains Norman Joseph Woodland et Bernard Silver en 1952, le code-barres n’a vraiment été perfectionné et commercialisé qu’à partir de 1971 sous l’impulsion de George Laurer.
Le code-barres "a changé la donne" du commerce mondial, avait résumé George Laurer lors d’une interview en 2010.
Le premier objet au monde à avoir été scanné grâce à son code-barres, le 26 juin 1974 dans l’Ohio, était un paquet de chewing-gums aux fruits, désormais exposé au Musée national d’histoire américaine à Washington.
Cette technologie "a transformé quasiment toutes les industries du monde", affirme le site internet d’IBM.
L’organisme GS1, chargé de la normalisation mondiale des méthodes de codage, estime dans son rapport annuel 2018-2019 que 6 milliards de code-barres sont scannés quotidiennement et que 100 millions de produits portent un code-barres.