Les manifestants, estimés à 5.000 personnes, ont dénoncé l’installation sur le sol turc de ce système censé surveiller le potentiel balistique de l’Iran, a-t-on précisé de même source.
Rassemblés à l’appel de plusieurs ONG et partis politiques d’opposition, ils ont scandé des slogans accusant le gouvernement, dirigé par le Parti de la Justice et du Développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) d’avoir "cédé" aux revendications "impérialistes" des Etats-Unis.
Le radar d’alerte avancée du bouclier antimissiles de l’OTAN devra être opérationnel d’ici la fin de l’année en Turquie. Pour le gouvernement, ce système ne visait aucun pays en particulier.