Cette trêve intervient quatre jours après le vote par le Conseil de sécurité de l’ONU, au termes d’âpres discussions notamment avec Moscou, d’une résolution réclamant une trêve "sans délai" de 30 jours dans tout le pays. Elle n’avait pas été suivie d’effet les jours suivants.
Mardi matin, la situation a en revanche retrouvé un semblant de normalité, des habitants terrés dans des sous-sols quittant leurs abris pour inspecter leurs maisons et s’approvisionner en nourriture, ont rapporté des correspondants de l’AFP.
Selon un de ces correspondants à Douma, la plus grande ville du fief rebelle, ainsi que d’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), la nuit a été calme, à part quelques tirs d’artillerie ayant résonné juste avant l’entrée en vigueur de la trêve.
"Désormais, le calme règne", a assuré à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Dans la Ghouta orientale, région située à l’est de la capitale Damas, la pause humanitaire est censée être appliquée quotidiennement pendant cinq heures, entre 9H00 et 14H00 locales, selon Moscou, le grand allié du régime syrien.
Des "couloirs humanitaires" seront aussi mis en place pour permettre l’évacuation des civils, a affirmé lundi le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou. (afp)