"Je ne suis pas content de ce qui s’est passé, je ne suis pas content de cette polémique", a-t-il dit sur RTL, estimant que l’image de la France à l’étranger avait souffert et nécessitait un "travail d’explication".
"Ça me fend le coeur de voir, pas seulement les Roms, beaucoup d’autres aussi mais les Roms en particulier, être malmenés, être exploités, des enfants qui sont drogués pour paraître malades et apitoyer les populations. Il y a une oppression et même une esclavagisation de ces populations", a-t-il ajouté. "Comment faire pour y remédier ? En démissionnant, j’y ai pensé", a-t-il ajouté, en soulignant que son "malaise s’est heurté à la réalité". Il a précisé que c’était la première fois depuis qu’il est ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy qu’il avait "profondément" songé à démissionner et qu’il en avait parlé avec le chef de l’Etat. Prié de dire ce qui l’avait retenu, Bernard Kouchner a répondu : "L’efficacité. Qu’est-ce que ça aurait fait pour les Roms ?"