"Il est déterminant d’assurer un financement suffisant des mesures prises contre le changement climatique dans les pays pauvres pour obtenir la mise en place d’un nouvel accord international sur le climat", note Stoltenberg dans un communiqué publié après sa nomination.
En février, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, avait nommé Gordon Brown, alors Premier ministre de son pays, coprésident de ce groupe de 19 experts avec son homologue éthiopien Meles Zenawi. Stoltenberg, chef du Parti travailliste norvégien, faisait partie des membres du groupe.
Brown ayant perdu les élections britanniques du mois dernier au profit du conservateur David Cameron, Ban devait trouver un nouveau coprésident du groupe, qui étudie les moyens de réunir 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour aider les pays en développement à faire face au réchauffement climatique.
En mai, Stoltenberg a accueilli à Oslo une conférence où des donateurs ont promis quatre milliards de dollars aux pays en développement pour préserver les forêts tropicales, qui absorbent le dioxyde de carbone en se développant.
Le sommet de Copenhague, organisé en décembre dernier, a esquissé un financement initial de 10 milliards de dollars par an à compter de 2010-12 pour les pays défavorisés, chiffre qui est censé passer à 100 milliards après 2020.
Le Groupe consultatif de haut niveau de Ban Ki-moon doit remettre en novembre 2010 un rapport sur les modalités d’affectation de ces fonds.