A plusieurs reprises, des affrontements ont dégénéré à cause de l’utilisation d’armes lourdes ou légères par ces groupes rivaux. Cette semaine, plusieurs rues ont été fermées à la circulation la nuit à la suite d’incidents entre milices concurrentes. Ces fermetures ont été demandées par la population elle-même à la police et à l’embryon d’armée nationale.
Même si le prestige des ex-rebelles est intact dans l’opinion, la population de Tripoli, qui manifeste cette semaine sur la place des Martyrs, est excédée par la circulation des armes dans les rues de leur capitale.
Face au mécontentement populaire, le conseil militaire de Misrata a décidé jeudi 8 décembre 2011 du retrait de ses hommes présents à Tripoli. Reste à savoir si les Zintan, l’autre grande présence militaire, prendront la même décision et surtout si tous ces hommes céderont bien leurs armes comme le gouvernement et la population le demandent désormais