Le mandat de la mission des observateurs arabes consistera en "la vérification de l’application (par la Syrie) des points du plan arabe pour le règlement de la crise syrienne et la protection des civils", selon un communiqué distribué à la presse au terme d’une réunion extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe.
La même source a précisé que la Ligue arabe a donné au gouvernement syrien "un délai de trois jours" pour la signature de ce protocole.
"Après la signature de ce protocole par le gouvernement syrien dans un délai de trois jours, à compter de la publication de cette décision, et après la cessation de tous les actes de violence et de meurtre, la mission d’observation sera immédiatement dépêchée en Syrie", souligne le Conseil dans ses recommandations.
La Ligue souligne "la nécessité pour le gouvernement d’annoncer son acceptation de mettre en oeuvre l’intégralité du plan arabe".
Lors d’une réunion extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe, tenue le 2 novembre, la Syrie a accepté sans réserves ce plan qui appelle à "l’arrêt total des violences, quelles que soient leurs origines, pour protéger les citoyens syriens et la libération des détenus qui ont été arrêtés en raison des évènements en cours". Ce plan prévoit aussi l’évacuation de toute manifestation militaire dans les villes et l’autorisation pour les organisations concernées de la Ligue arabe et les médias arabes et internationaux de se déplacer librement partout en Syrie.
Par ailleurs, la Ligue arabe a décidé de convoquer le Conseil économique et social pour examiner le volet des sanctions économiques contre la Syrie, conformément aux décisions de la réunion du Conseil du 12 novembre, tout en demandant "des excuses officielles" de la part de Damas au sujet des propos "inconvenants" tenus par le délégué permanent syrien au cours de ladite réunion.
Le Conseil de la Ligue arabe a décidé de maintenir "ouverts" ses travaux pour le suivi de la situation en Syrie.