"Vous croyez qu’un projet présidentiel c’est une espèce de catalogue de mesurettes? Si c’est le cas, je crois que c’est pas moi qu’il faut inviter", a-t-elle répondu à la question de savoir si elle promettait une hausse du Smic, alors que le coeur de son électorat se trouve dans les classes populaires. "Moi, j’ai un grand projet à proposer aux Français, ce projet consiste à rendre aux Français leur pays, leur liberté, leur richesse et leur fierté", a-t-elle poursuivi.
Elle a évoqué un pays "pillé par le haut, par les marchés financiers, par les institutions bancaires spéculatives", "par nos élites politiques" et "leur corruption". Mais aussi "pillé par le bas, par une délinquance de plus en plus arrogante, de plus en plus brutale".
De nouveau interrogée sur le Smic, elle a encore éludé la question, promettant "toute une série de mesures, que vous découvrirez demain, qui vont permettre aux Français de voir augmenter leur pouvoir d’achat directement". "Et je vais surtout recréer l’emploi, (…) les Français attendent de la croissance, ils attendent qu’on les protège face à la mondialisation, ils attendent qu’on cesse la concurrence déloyale qui ruine nos industries et nos commerces" et "que nos PME et nos PMI soient enfin aidées parce que c’est là qu’est la source de la création d’emplois", a-t-elle ajouté.