Et pour bien se faire comprendre, la Russie, qui dispose d’une base navale à Tartous, dans l’ouest de la Syrie, aurait décidé d’envoyer ses navires de guerre dans les eaux territoriales syriennes afin d’empêcher toute intervention militaire étrangère contre son allié. L’information, qui provient d’une agence de presse syrienne, a été jugée suffisamment fiable pour que le quotidien israélien "Haaretz" la relaie sur son site.
L’étau se resserre
Il n’est, pour le moment, pas question d’une opération militaire contre la Syrie, bien que dans l’opposition syrienne des voix commencent à réclamer une telle intervention à la Turquie.
Mais l’étau se resserre autour du président syrien Bachar al-Assad. Ce vendredi après-midi, une réunion de concertation internationale sur la Syrie se tenait, selon nos sources, au Quai d’Orsay. La semaine dernière, la Ligue arabe avait suspendu la participation de Damas de son organisation. Samedi, son ultimatum sommant Bachar al-Assad de cesser la répression arrive à expiration. De leur côté, Paris, Berlin et Londres veulent présenter au Comité des droits de l’Homme de l’Assemblée générale de l’ONU une résolution condamnant les agissements du régime. Un vote devrait intervenir mardi.