Huit militants sont entrés dans la centrale, selon une autre source de la gendarmerie, qui a indiqué que certains militants avaient déjà été appréhendés.
"Une partie des militants a réussi à grimper sur le dôme de l’un des réacteurs, où ils vont déployer une banderole: +le nucléaire sûr n’existe pas+", a expliqué Axel Renaudin, chargé de communication de Greenpeace.
"Le but est de démontrer la sensibilité des installations nucléaires françaises, et à quel point il est facile d’atteindre le coeur d’une centrale", a souligné Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires pour Greenpeace.
Elle a dénoncé l’audit lancé par le gouvernement sur la sécurité des centrales nucléaires, y voyant "une opération de communication qui ne prend en compte que les risques déjà identifiés dans le passé et ne tire pas les leçons de Fukushima".
La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a été choisie par Greenpeace "car elle est la plus proche de Paris", selon Greenpeace. Championne du monde de l’atome, la France tire 75% de son électricité de son parc de 58 réacteurs.