La blogueuse a été arrêtée à la frontière syro-jordanienne, selon cette organisation dans laquelle Mme Ghazzawi, diplômée en anglais de la faculté de Lettres de Damas, occupe une fonction de coordination.
Depuis 2009, Razan Ghazzawi anime son propre blog "Razaniayat" et participe à des activités littéraires et d’information, a expliqué le centre, pressant les autorités de la libérer et de cesser "la répression des blogueurs et les journalistes".
Les réseaux sociaux jouent un rôle de premier plan dans la mobilisation depuis le début du soulèvement populaire contre le régime du président Bachar al-Assad à la mi-mars, dont la répression a fait selon l’ONU plus de 4000 morts.
Les autorités syriennes interdisant à la plupart des journalistes étrangers de couvrir le soulèvement, les médias internationaux dépendent en grande partie des vidéos de manifestants postés sur YouTube et d’autres sites internet.
Ces vidéos ont évolué depuis le début des manifestations et affichent désormais la date et le lieu des manifestations filmées, malgré les risques encourus. Les activités en ligne des opposants au régime de Damas font l’objet d’une vive répression.