Selon la Radiodiffusion Télévision ivoirienne, les assaillants auraient franchi la frontière du Liberia pour pénétrer dans la forêt de Taï, la région où se sont produits les affrontements. "Les membres des FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) ont été attaquées par surprise. Le bilan de l’attaque est de 15 morts", a déclaré la RTI, ajoutant que des renforts gouvernementaux avaient été envoyés dans cette région de forêt dense. Leon Alla Kouakou, porte-parole de l’armée ivoirienne, a confirmé qu’il y avait eu une attaque dans la région, sans autres précisions.
En juillet, les dirigeants de Guinée, de Côte d’Ivoire, du Liberia et de Sierra Leone ont estimé que l’insécurité à la frontière entre le Liberia et la Côte d’Ivoire représentait une menace pour l’ensemble de l’Afrique occidentale. Des mercenaires y opéreraient depuis la fin du conflit ivoirien et la capture de l’ancien président Laurent Gbagbo en avril.