Cette réunion ministérielle à laquelle ont participé des représentants de haut-niveau des pays arabes, dont le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taib Fassi Fihri, a été l’occasion pour coordonner la position arabe au sujet de la question palestinienne.
"Nous avons eu des discussions au sujet de la cause la plus importante lors de cette session de l’Assemblée générale de l’ONU, celle de la Palestine", a indiqué le ministre des Affaires étrangères jordanien, Nasser Jouda à l’issue de cette réunion tenue à huis clos.
Dans une déclaration à la presse, il a souligné l’intérêt que portent les pays du groupe arabe à l’établissement d’un état palestinien "indépendant viable et continu géographiquement". "C’est une question qui jouit du soutien de tous les pays arabes", a affirmé M. Jouda.
S’agissant de la position de son pays au sujet de la création de l’Etat palestinien, le ministre jordanien a souligné qu’il ne faut laisser aucun mécanisme qui permettra de régler les questions des réfugiés palestiniens, de la sécurité, des frontières et de l’eau".
Vendredi, le président palestinien Mahmoud Abbas devra soumettre officiellement la demande d’adhésion de la Palestine à l’ONU au Secrétaire général de cette organisation, Ban Ki-moon.