Le patronat français ne souhaite pas davantage d’impôts

Les entreprises françaises ne peuvent pas payer davantage de taxes et veulent conserver les subventions pour les heures supplémentaires, a déclaré lundi la présidente du Medef Laurence Parisot.

La respopnsable de l’organisation patronale s’exprimait sur France 2 à quelques jours d’annonce du gouvernement français sur de nouvelles mesures fiscales devant permettre d’atteindre les objectifs de réduction du déficit.

"Les entreprises françaises (…) sont les plus taxées au monde. Donc, si nous voulons gagner des dizièmes de points de croissance, il ne faut surtout pas en ce moment pénaliser les entreprises, il ne faut surtout pas aggraver leurs coûts de production", a-t-elle dit.

Elle a cependant fait une distinction en fonction de la taille des entreprises.

"Je vais dire à François Fillon que les petites et moyennes entreprises sont au taquet de ce qu’elles peuvent subir comme prélèvements obligatoires. Il y a peut-être des marges de manoeuvre chez les très grandes entreprises, il faut voir comment".

La présidente du Medef suggère à l’Etat de déléguer des services publics au privé afin de faire des économies et de stimuler l’activité.

Laurence Parisot demande aussi le maintien des aides pour les heures supplémentaires. "C’est un mécanisme vertueux, ce serait dommage de le dégrader, encore plus de le supprimer".

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