Liz Taylor, la star la plus libre de sa génération est morte
Il y a des actrices qui méritent d’être traitées en Dtar et pouvaient jouer les Diva sans agacer. Elizabeth Taylor était de celles-là . Beauté incarnée, reine de glamour, Liz Taylor était la star la plus libre de sa génération.
L’image devient l’un des symboles de la pop culture américaine. Liz Taylor est alors à la une des journaux, qui se délectent des anecdotes du tournage de Cléopatre, de ses caprices et de ses amours rocambolesques.
Avec la disparition d’Elizabeth Taylor, mercredi, c’est tout un pan de l’histoire hollywoodienne qui s’éteint, celui de l’âge d’or des studios. L’actrice, oscarisée à deux reprises pour La Vénus au vison et Qui a peur de Virginia Woolf, fabuleuse de sensualité et de cruauté amoureuse dans Reflets dans un œil d’or, le plus sadique des films de John Huston où elle affronte Marlon Brando, est morte mercredi à l’hôpital Cedars-Sinaï de Los Angeles à l’âge de 79 ans des suites d’une insuffisance cardiaque.
En 70 ans de carrière et près de 50 films, Elizabeth Taylor, véritable enfant de la balle qui fit sa première apparition à l’écran à l’âge de 9 ans, était le dernier Géant d’un âge d’or hollywoodien désormais révolu. Symbole du glamour et de la sensualité au cinéma, défrayant les chroniques d’un microcosme qui n’avait pas encore le nom de "people" avec son histoire passionnelle avec Richard Burton –mariage, divorce puis re-mariage- et ses huit unions matrimoniales, Elizabeth Taylor a traversé les années sans jamais perdre son aura. Cougar avant l’heure, celle qui prêta sa beauté et ses yeux violets à Cléopâtre, s’engagea dès les années 80 dans la lutte contre le Sida après le décès de son ami Rock Hudson et noua une amitié sincère avec un autre géant du spectacle américain, Michael Jackson.