Selon les conclusions d’une étude menée à New York, auprès de 2 564 personnes à New York, dans le cadre d’un projet baptisé Northern Manhattan Study (NOMAS), il vaudrait donc mieux s’en passer. Les chercheurs ont demandé aux participants au début de la recherche la quantité et le type de soda consommé. Puis ils ont établi une échelle comprenant sept catégories, allant de ceux qui ne boivent jamais de soda à ceux qui en boivent au moins un par jour.
Ils ont aussi pris en compte l’âge, le sexe et l’origine ethnique des participants ainsi que le fait de fumer, d’être actif physiquement ou sédentaire ainsi que leur consommation d’alcool et leur régime alimentaire afin d’affiner leurs données.
Durant une période de suivi de 9,3 ans, il y a eu au total 559 accidents vasculaires, y compris des attaques cérébrales ischémiques (provoquées par un caillot dans un vaisseau) et hémorragiques, résultant de la rupture d’un vaisseau sanguin. Et même après avoir tenu compte des antécédents cardiaques, l’accroissement du risque cardiovasculaire est encore de 48%. Le plus grand nombre de victimes se trouvaient parmi les plus gros consommateurs de soda light.
Ces conclusions font écho aux deux études révélées entre décembre et mi-janvier sur les dangers potentiels d’une forte consommation de sucres de synthèse. Près de 6000 produits contiennent de l’aspartame, qui sont consommés régulièrement par près de 200 millions de personnes dans le monde. Selon la première, effectuée au Danemark auprès de 60 000 femmes enceintes, la consommation d’au moins une boisson gazeuse contenant un édulcorant augmente en moyenne de 38% les risques de naissance avant terme. Une autre étude, publiée il y a quatre mois par un chercheur italien, établit que les édulcorants élèvent les risques de cancer du foie et du poumon chez 240 souris mâles, exposées de la gestation à la mort.
De quoi retenir son geste en ouvrant sa canette de … light ou de … max.