Cette frappe a été menée aux environs de Mourzouk, une oasis située à un millier de km au sud de Tripoli, a indiqué l’Africom dans un communiqué, précisant que selon ses informations, aucun civil n’avait été tué dans cette opération.
L’Africom "a mené cette frappe aérienne pour éliminer des dirigeants et des combattants terroristes et pour perturber leurs activités terroristes", a indiqué le commandant de l’Africom, le général Stephen Townsend, cité dans le communiqué.
"Nous ne leur permettrons pas d’utiliser le conflit actuel en Libye pour se protéger", a-t-il ajouté. "Avec nos partenaires libyens, nous continuerons à les empêcher de faire de la Libye leur sanctuaire".
Le Sud du pays échappe de fait au contrôle du Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU, et de ses rivaux de l’Est, même si l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar dit y être présente.