Aucune précision n’a été donnée sur l’identité des responsables rencontrés, ni sur le contenu des discussions.
Tlass, un ancien proche du président Bachar al-Assad, dont la défection a été saluée en Occident comme un revers particulièrement dur pour le président syrien, est entré en dissidence en juillet après la brutale répression menée par le régime et la destruction de Rastane, le berceau de sa famille, près de Homs.
Il s’était prononcé, lors de sa première déclaration, pour une sortie de crise en Syrie avec un gouvernement sans Bachar al-Assad mais qui incluerait, aux cô tés du Conseil national syrien (CNS), principale formation de l’opposition, et l’Armée syrienne libre (ASL), formée de déserteurs et de civils armés, d’"honnêtes" gens du régime actuel.
Il s’était déjà rendu en Turquie la semaine dernière et y avait rencontré le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu.