Le président tunisien Moncef Marzouki, le président de l’Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jafaar et le ministre de l’Intérieur Ali Laryadh doivent participer à la conférence prévue vendredi dans la capitale tunisienne.
"Le recours à la torture n’aide en aucun cas à préserver la sécurité dans un pays", a déclaré à la presse Niel Hicks, directeur de HRF, une organisation américaine qui réunit des officiers supérieurs opposés à un recours à la torture.
"Les droits de l’Homme doivent être respectés et placés au-dessus de l’Etat, et même les terroristes ne doivent pas être torturés", a estimé le général Juan Emilio Cheyre, ancien commandant en chef de l’armée chilienne.
La torture était monnaie courante sous le régime du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, et malgré la révolution, plusieurs cas de tortures ont été enregistrés dans des prisons ou commissariats, selon des organisations de défense des droits de l’Homme.
La Tunisie s’est engagée à mettre en place avant fin juillet un mécanisme de prévention de la torture, prévoyant en particulier des visites régulières dans les lieux de détention et les postes de police.