"Ces informations sont embarrassantes pour le gouvernement syrien, mais aussi pour ses opposants. Elles nous permettent non seulement d’être critique vis à vis des deux parties en présence, mais aussi de comprendre leurs intérêts, actions et stratégies. C’est seulement à travers la pleine compréhension de ce conflit que l’on pourra espérer y mettre fin", souligne Julian Assange, fondateur du site, dans un communiqué.
Baptisés "Syria Files" (Les Papiers syriens), ces messages qui proviennent de responsables politiques, de ministères et d’entreprises sont datés d’août 2006 à mars 2012, précisent les auteurs du communiqué.
Ils donneront un aperçu des modes de fonctionnement du gouvernement et de l’économie, tout en révélant "comment l’Occident et les sociétés occidentales disent une chose et en font une autre", soulignent-il.
Il s’agit aussi bien des correspondances personnelles de chefs de file du parti Baas que de transactions financières effectuées par les ministres syriens vers d’autres nations, selon WikiLeaks.
"Dans les deux prochain mois, des histoires fracassantes issues de ces fichiers apparaÂŒtrons sur WikiLeaks (international), Al Akhbar (Liban), Al Masry Al Youm (Â�gypte), ARD (Allemagne), Associated Press (USA), L’Espresso (Italie), Owni (France) et Publico.es (Espagne). D’autres partenaires media seront annoncés lorsqu’ils publieront leurs découvertes", ajoute le site.