Mardi sur RMC et BFM TV, le président-candidat a illustré son propos en citant l’émission "Des paroles et des actes" sur France-2 le 26 avril dernier, et l’absence de réponse de François Hollande sur le nombre d’immigrés en France. "A cinq reprises, il dit: ‘je ne sais pas’, et la conclusion: ‘je vais faire une commission pour y réfléchir’. De mon point de vue, ne pas savoir sur un sujet de cette importance, ce n’est pas forcément une qualité", a-t-il critiqué.
Prié de dire s’il y avait trop d’immigrés en France, il a répondu par deux fois "oui". "Notre système d’intégration ne fonctionne pas, ayant accueilli trop de monde. Nous avons paralysé notre système d’intégration", a-t-il dit.
Son projet présidentiel prévoit de diviser par deux l’immigration légale chaque année.
Nicolas Sarkozy a assuré toutefois qu’il s’adressait "à tous les électeurs quels qu’ils soient, y compris aux électeurs du MoDem et de M. (François) Bayrou".
"M. Bayrou a mis au coeur de son projet l’adoption de la règle d’or" de bonne discipline budgétaire, a-t-il indiqué en soulignant que celle-ci était également à son programme et qu’il était prêt à organiser un référendum pour la faire adopter.
"Vous voyez bien que je ne parle pas qu’aux abstentionnistes ou qu’aux électeurs du Front national. Cette proposition c’est très clairement pour les électeurs centristes (…) Vous voyez bien que mon discours est équilibré et que j’ai autant besoin des électeurs centristes, des abstentionnistes, que de ceux qui se sont portés sur Marine Le Pen au premier tour."
Le 26 avril sur France-2, François Hollande a refusé de dire s’il estimait ou pas qu’il y avait trop d’étrangers en France. "Je n’expulserai pas des étrangers qui sont en situation légale", s’est-il déclaré.