Quatorze unités de CRS et de gendarmes mobiles "sécuriseront" la région, tandis que des gardes statiques seront engagés devant les lieux de culte juifs et musulmans et devant les écoles confessionnelles, a-t-il précisé lors d’une déclaration à l’Elysée.
Le reste du pays reste placé au niveau "rouge".
"Nous ne savons pas les motivations de ce criminel", a-t-il dit à propos du tireur. "Bien sûr, en s’en prenant à des enfants et à un enseignant, juifs, la motivation antisémite semble évidente. S’agissant de nos soldats, nous savons que deux étaient de confession musulmane, qu’un troisième était antillais, mais nous ne connaissons pas les motivations, même si on peut penser, on peut imaginer que le racisme et la folie meurtrière sont en l’occurrence liés", a-t-il ajouté.