"Il avait beaucoup d’espoir, vous savez ce que c’est que de jouer en Premiere League. Il n’aurait jamais cru qu’il atteindrait ce niveau, c’était un truc de fou", a déclaré Horacio Sala à la radio locale Latina, depuis Rosario, à 310 km au nord de Buenos Aires.
"Je n’ai pas de mot, mon fils, c’est tout pour moi (…) Espérons que tout finisse bien", a-t-il ajouté sur la chaine C5N.
Horacio Sala a affirmé ne pas avoir de nouvelles concernant la disparition de l’avion. "Je l’ai appris par les médias. Je lui avais parlé dimanche", a ajouté ce chauffeur-routier, père de trois enfants.
Né à Cululu, un village de 300 habitants où il a vécu jusqu’à ses trois ans, l’attaquant a commencé le football à l’âge de quatre ans. La famille a ensuite déménagé à Progreso, une localité de 3.000 habitants située à environ 600 km de la capitale argentine.
"A l’âge de quinze ans, il est allé se perfectionner à San Franciso (dans la province de Cordoba) qui avait une école du club français de Bordeaux. Il est allé jouer en France à l’âge de 16 ans", se souvient Horacio Sala.
L’avion de Sala, tout juste transféré de Nantes à Cardiff, a disparu dans la nuit de lundi à mardi lors d’un trajet entre ces deux villes, au-dessus de la Manche, près de Guernesey.
Les autorités françaises ont confirmé à la mi-journée que l’attaquant était à bord de l’appareil.
L’avant-centre âgé de 28 ans, auteur de 12 buts sur la première moitié de saison en Ligue 1, venait d’être transféré du FC Nantes à Cardiff pour une somme record pour le club gallois, estimée par la presse à 17 millions d’euros.