Disparition d’Emiliano Sala : « Je ne peux pas le croire », dit son père

"C’est désespérant, je ne peux pas le croire", a réagi mardi le père du footballeur argentin Emiliano Sala dont l’avion a disparu dans la nuit au-dessus de la Manche.

"Il avait beaucoup d’espoir, vous savez ce que c’est que de jouer en Premiere League. Il n’aurait jamais cru qu’il atteindrait ce niveau, c’était un truc de fou", a déclaré Horacio Sala à la radio locale Latina, depuis Rosario, à 310 km au nord de Buenos Aires.

"Je n’ai pas de mot, mon fils, c’est tout pour moi (…) Espérons que tout finisse bien", a-t-il ajouté sur la chaine C5N.

Horacio Sala a affirmé ne pas avoir de nouvelles concernant la disparition de l’avion. "Je l’ai appris par les médias. Je lui avais parlé dimanche", a ajouté ce chauffeur-routier, père de trois enfants.

Né à Cululu, un village de 300 habitants où il a vécu jusqu’à ses trois ans, l’attaquant a commencé le football à l’âge de quatre ans. La famille a ensuite déménagé à Progreso, une localité de 3.000 habitants située à environ 600 km de la capitale argentine.

"A l’âge de quinze ans, il est allé se perfectionner à San Franciso (dans la province de Cordoba) qui avait une école du club français de Bordeaux. Il est allé jouer en France à l’âge de 16 ans", se souvient Horacio Sala.

L’avion de Sala, tout juste transféré de Nantes à Cardiff, a disparu dans la nuit de lundi à mardi lors d’un trajet entre ces deux villes, au-dessus de la Manche, près de Guernesey.

Les autorités françaises ont confirmé à la mi-journée que l’attaquant était à bord de l’appareil.

L’avant-centre âgé de 28 ans, auteur de 12 buts sur la première moitié de saison en Ligue 1, venait d’être transféré du FC Nantes à Cardiff pour une somme record pour le club gallois, estimée par la presse à 17 millions d’euros.

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