M. Kerry, qui doit rencontrer dans la journée le roi Abdallah, a souligné devant le personnel de l’ambassade des Etats-Unis que les Saoudiens étaient "le principal acteur dans la région".
"Nous avons beaucoup de choses importantes à discuter, pour nous assurer que les relations américano-saoudiennes sont sur la bonne voie et qu’elles vont de l’avant (…)", a-t-il ajouté.
L’Arabie saoudite reproche aux Etats-Unis son inaction face au drame syrien, et n’a pas caché sa colère après que le président Barack Obama a renoncé en septembre à des frappes contre le régime du président Bachar Al-Assad.
Ryad s’inquiète également d’un éventuel rapprochement américano-iranien dont les monarchies arabes du Golfe feraient les frais.
John Kerry s’est dit "particulièrement reconnaissant" au roi Abdallah, âgé de 90 ans et à la santé déclinante, de lui accorder une audience "alors qu’il ne voit pas beaucoup de monde ces jours-ci".