"Nous ferons tout pour faire échouer les futures élections par les voies pacifiques", a indiqué dimanche soir au cours d’une conférence de presse, Mohamed Ould Moloud, président de l’Union des forces du progrès (UFP), un des principaux partis membres de la COD.
Il a estimé que ces élections "sont préparées par une seule partie et n’ont absolument aucune crédibilité", affirmant qu’elles "sont rejetées d’office parce que ne devant conduire qu’à une aggravation de la crise politique actuelle" et qu’elles mettront "le pays au bord du gouffre".
M. Ould Moloud a indiqué que la "COD reste unie dans son choix du boycott" du scrutin et que les rumeurs sur ses divisions sur le sujet sont "sans fondement".
La COD avait rejeté toute participation à des élections législatives et municipales, prévues entre le 15 septembre et le 15 octobre, si les conditions de transparence ne sont pas réunies, en particulier leur organisation sans ingérnece du pouvoir.
Le président de la COD et chef de file de l’opposition, Ahmed Ould Daddah, avait accusé mercredi la Commission électorale nationale indépendante (Céni), d’être "incapable" d’organiser les élections prévues en septembre ou octobre.
La Céni a été mise en place en 2012 au terme d’un dialogue boycotté par la COD, mais auquel avaient participé trois autres partis d’opposition et ceux de la majorité présidentielle.
Elle est composée à parts égales de 14 membres de ces partis.