Vladimir Poutine s’entretient avec le roi d’Arabie Saoudite après la rencontre avec Assad (Kremlin)

Le président russe Vladimir Poutine s’est entretenu par téléphone avec le roi Salmane d’Arabie Saoudite, après la visite surprise mardi soir à Moscou du président syrien Bachar al-Assad, a annoncé mercredi le Kremlin.

Les deux hommes "ont discuté de la situation en Syrie" et "le chef de l’Etat russe a informé le monarque des résultats de la visite de la veille en Russie du président Bachar al-Assad", a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le président syrien Bachar al-Assad a effectué une visite surprise à Moscou, sa première sortie officielle de son pays depuis le début de la guerre civile, pour remercier l’allié russe de son engagement militaire auprès de ses troupes face aux rebelles.

Quelques heures après cette visite, Moscou annonçait une rencontre quadripartite vendredi à Vienne axée sur ce conflit entre les chefs de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, américain John Kerry, saoudien Adel al-Jubeir et turc Feridun Sinirlioglu, ces trois derniers étant des farouches opposants à M. Assad.

Le séjour de M. Assad, rentré mardi soir à Damas, n’a été annoncé par le Kremlin que mercredi une fois qu’il avait quitté la Russie où il a rencontré le président Vladimir Poutine et d’autres responsables russes.

Il est intervenu alors que la campagne de l’aviation russe entrait dans sa quatrième semaine avec de nouveaux raids ces dernières 24 heures qui ont frappé 83 cibles de groupes "terroristes" dans les provinces d’Idleb (nord-ouest), d’Alep (nord), de Deir Ezzor (est), de Damas et de Hama (centre), selon Moscou.

La rencontre Poutine-Assad sonne comme un rappel: le Kremlin est plus déterminé que jamais à soutenir son allié alors que la question d’un éventuel départ du pouvoir de M. Assad n’a pas été évoquée.

Elle risque surtout de faire grincer des dents parmi les détracteurs de M. Assad, notamment en Occident et en Turquie où l’appui militaire russe et politique au régime syrien n’a cessé d’être dénoncé.

D’ailleurs le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a répété mercredi qu’une éventuelle transition politique devait nécessairement être une "formule qui garantisse le départ" de M. Assad.

Durant sa visite mardi à Moscou, M. Assad, souriant et visiblement détendu, a chaleureusement remercié M. Poutine pour son "aide".

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