Vingt ans après, le pédophile est trahi par son ADN

Un septuagénaire a été arrêté à Paris, mis en examen et incarcéré lundi. Il est soupçonné d’une quinzaine d’agressions sexuelles et de viols sur mineurs, dont les premières remontent à plus de 20 ans, après avoir été trahi par son ADN.

L’homme est soupçonné d’avoir commis une quinzaine d’agressions sexuelles et de viols, principalement dans l’ouest parisien, entre 1990 et 2003 à l’encontre de mineurs de moins de 15 ans. Ce pédophile présumé abordait ses jeunes victimes, âgés d’une dizaine d’années, en sollicitant leur aide pour procéder à des travaux d’électricité dans les parties communes d’immeubles ou à leur domicile.

A l’époque, l’enquête n’avait pas permis de l’identifier, et les policiers se contentaient, impuissants, d’enregistrer les plaintes des victimes.

Mais il y a deux ans, ils ont donc l’idée d’utiliser les nouvelles technique de détection de l’ADN, et renvoient certains scellés au laboratoire. Ces nouvelles techniques parlent très vite. L’ADN d’un homme est retrouvé sur l’une des pièces, et enregistré sur le fichier national des empruntes génétique. Quelques mois plus tard, ce même ADN est prélevé dans une affaire de cambriolage et l’homme est donc identifié.

C’est lui que les enquêteurs sont parvenus à localiser dans le IXe arrondissement de Paris, et à interpeller lundi. Il a été déféré, mis en examen et placé en détention provisoire, selon la PP, qui précise que l’enquête continue afin de retracer "son parcours" et d’identifier "d’éventuelles nouvelles victimes". "Cette affaire est la démonstration que la police judiciaire travaille sur les affaires non élucidées, quel que soit le laps de temps".

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