Valérie Pécresse sera la candidate de LR à la présidentielle de 2022

Première femme à représenter la droite à la présidentielle de 2022, Valérie Pécresse sera la candidate de LR  et aura la lourde mission de conduire à la bataille une droite dispersée.

A l’issue du second tour du scrutin d’investiture organisé par le parti de droite, Valérie Pécresse (61 %) a devancé Eric Ciotti (39 %), samedi, et sera officiellement investie pour représenter Les Républicains à l’élection présidentielle lors d’un meeting, le 11 décembre prochain.

« Pour la première fois de son histoire, notre famille politique va se doter d’une femme à l’élection présidentielle », s’est félicitée Valérie Pécresse, en promettant de « tout donner » pour « faire triompher nos convictions ».

« La droite républicaine est de retour », a-t-elle ajouté sous les applaudissements, en promettant de « rassembler » sa famille politique, qui a payé cher ses divisions ces dernières années.

 

Eric Ciotti s’est aussitôt rangé « derrière Valérie Pécrese qui va porter nos espoirs » et a annoncé qu’il la recevrait lundi dans son village de Saint-Martin-Vésubie, pour un premier déplacement commun.

« Si on est là, tous les candidats, c’est pour montrer l’unité », avait affirmé à son arrivée Xavier Bertrand, pour qui « sans unité il n’y a pas de victoire possible ».

Signe de cette unité, les trois candidats éliminés au premier tour (Xavier Bertrand, Michel Barnier et Philippe Juvin, qui s’étaient rapidement ralliés à Valérie Pécresse) étaient en effet présents au siège de LR.

Porteuse d’une ligne d' »ordre » sur la sécurité et libérale sur l’économie, Valérie Pécresse, ancienne ministre du Budget, s’est plusieurs fois targuée d’être « au barycentre » de la droite et donc capable de la rassembler.

« Je porterai un projet de franche rupture, j’ai le courage de dire et la volonté de faire, je n’aurai pas la main qui tremble face aux adversaires de la République », a-t-elle lancé samedi, en promettant de « redresser les finances de la France ».

Mais « nous ne gagnerons qu’en tournant le dos à la prudence, source d’immobilisme », a averti Eric Ciotti. Car « si notre famille n’assume pas ses valeurs de droite, elle n’arrivera pas à ramener vers elle ceux qui sont partis soit vers Eric Zemmour et Marine Le Pen, soit vers Emmanuel Macron », avait-il averti avant l’annonce des résultats.

 

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