« Chaque armurier doit mener une vérification des antécédents, qu’importe où et comment ils vendent leur marchandise », a déclaré à la presse la vice-présidente Kamala Harris, en charge de ce dossier.
Désormais toute personne « impliquée dans le commerce » de vente d’armes à feu doit être enregistrée en tant que marchand d’armes à feu agréé par le gouvernement fédéral. Ces vendeurs sont tenus d’effectuer des vérifications des antécédents criminels et de la santé mentale des acheteurs potentiels.
La nouvelle réglementation fera l’objet à de probables recours devant les tribunaux de la part du lobby d’armes.
En 2023, environ 40% des Américains disposaient d’un fusil dans leur domicile, selon le Pew Research Center. Les républicains sont plus de deux fois plus susceptibles que les démocrates de posséder une arme à feu.
Commentant la nouvelle mesure, le New York Times écrit que le président Joe Biden, « empêché à plusieurs reprises d’adopter une vérification universelle des antécédents par les républicains du Congrès, recourt à une disposition de la loi bipartite sur le contrôle des armes à feu adoptée en 2022 pour réaliser un objectif politique insaisissable qui bénéficie d’un large soutien du public : combler la soi-disant faille des expositions d’armes ».
Dans de nombreux États, des entités sans licence ont pu vendre légalement leur marchandise lors de foires d’armes à feu et sur internet, sans se soumettre au système de vérification des antécédents mis en place pour prévenir les ventes notamment aux enfants, aux criminels et aux personnes souffrant de maladies mentales.