Le taux de dépôt, qui fait référence, reste à 4%, son niveau le plus haut depuis le lancement de la monnaie unique en 1999, tandis que le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal se situent respectivement à 4,50% et 4,75%.
Si « l’évaluation actualisée » des perspectives d’inflation et de la transmission de la politique monétaire à l’économie devaient « encore renforcer sa confiance » dans la « convergence durable de l’inflation vers l’objectif » de 2%, la BCE jugerait alors « opportun de réduire le caractère restrictif actuel de la politique monétaire », indique le communiqué sur les décisions de politique monétaire.
« La hausse des salaires se tasse progressivement et les entreprises absorbent une partie de l’augmentation des coûts de main-d’œuvre à travers leurs bénéfices », relève l’institution.
Les conditions de financement demeurent quant à elles « restrictives » et les relèvements passés des taux d’intérêt « continuent de peser sur la demande, ce qui contribue à la modération de l’inflation ».
« Mais les tensions sur les prix d’origine interne sont fortes et maintiennent la hausse des prix des services à un niveau élevé », prévient-elle.
En d’autres termes, à moins d’une surprise à la hausse sur l’inflation durant le printemps, les conditions seront réunies pour une baisse des taux lors de la prochaine réunion en juin.