L’ancienne ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU, qui devient ainsi la première femme à remporter une primaire présidentielle du Grand Old Party, a obtenu 63% des voix lors de cette primaire qui s’est déroulée pendant trois jours.
La victoire de Haley, sa première lors de la course au ticket républicain, intervient à la veille de ce qui devrait être une semaine décisive dans la primaire du GOP dans laquelle elle fait face au candidat archi-favori, l’ancien président Donald Trump.
Le milliardaire new-yorkais avait remporté haut la main tous les autres caucus et primaires du parti républicain. Selon les observateurs, Trump pourrait plier la primaire républicaine dès le « Super Tuesday », avec une quinzaine d’Etats qui votent ce mardi.
La victoire de Haley n’a pas été une surprise majeure, puisque beaucoup d’analystes estimaient que la capitale fédérale représentait sa meilleure, et peut-être la seule, chance de remporter une primaire.
La Cour suprême a affirmé, lundi, dans un nouvel arrêt que Trump doit figurer sur les bulletins de vote dans le Colorado, une décision aux implications nationales qui fait suite à des mois de débat sur la question de savoir si le favori à l’investiture républicaine avait violé la « clause insurrectionnelle » du 14e amendement en raison de son prétendu rôle dans l’assaut du 6 janvier 2021 lancé contre le Capitole.
Le plus haut tribunal américain, qui a décidé à l’unanimité que Trump ne pouvait pas être exclu unilatéralement du scrutin, avait été saisi par le candidat républicain après que la Cour suprême du Colorado ait jugé le candidat républicain inéligible pour les élections présidentielles de 2024 dans cet État. Le tribunal de cet état américain a considéré que Trump n’était pas un candidat éligible à la présidentielle en raison de son rôle dans l’assaut du 6 janvier 2021.
« Les événements (du 6 janvier, ndlr) étaient honteux, criminels, violents – toutes ces choses – mais ne peuvent pas être qualifiés d’insurrection », a déclaré l’avocat de Trump.
Le candidat républicain a, à plusieurs reprises, nié tout acte répréhensible concernant l’assaut du 6 janvier. Inculpé quatre fois au pénal, le magnat de l’immobilier a souligné lors de sa campagne électorale que ces poursuites judiciaires visent à l’empêcher de retourner à la Maison Blanche alors qu’il est le favori pour l’investiture républicaine à l’élection présidentielle de 2024.