L’agence de presse officielle algérienne APS, qui cite aussi une source sécuritaire, a confirmé que le siège se poursuivait et que l’armée espérait un "dénouement pacifique" au lendemain de l’assaut qui a coûté la vie à une trentaine d’otages et à au moins 18 ravisseurs.
"Environ 100 des 132 otages étrangers ont été libérés", a déclaré à Reuters la source sécuritaire algérienne, parlant d’une "situation peu claire qui change rapidement".
"(L’armée) tente encore de parvenir à un ‘dénouement pacifique’ avant de neutraliser le groupe terroriste qui s’est retranché dans la raffinerie et de libérer un groupe d’otages encore détenus", a dit de son côté la source d’APS.
Une trentaine de ressortissants étrangers sont manquants, mais la source interrogée par Reuters a confié que certains pourraient encore se cacher dans l’immense complexe ou avoir été tués.
Les djihadistes de la "brigade des Moulathamine" ("Ceux qui signent de leur sang"), issu d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont de leur côté proposé d’échanger des otages américains contre deux islamistes emprisonnés aux Etats-Unis pour terrorisme, selon l’agence de presse mauritanienne Ani.
L’agence, qui cite un porte-parole du commando, précise que les ravisseurs exigent la libération de la Pakistanaise Aafia Siddiqui et du cheikh Omar Abdelrahman, chef spirituel de la Jamaa islamiya égyptienne. (voir )
Les Etats-Unis n’ont pas dit combien de leurs ressortissants seraient encore retenus en otage.
"Les terroristes doivent savoir qu’ils ne trouveront ni sanctuaire, ni refuge en Algérie, en Afrique du Nord ou ailleurs", a menacé vendredi le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta. "Ceux qui s’attaquent gratuitement à notre pays et à notre peuple n’auront nulle part où se cacher."