Un sénateur français violemment agressé à Paris

Le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé a déclaré mardi soir à l’AFP avoir été violemment agressé pendant le week-end à Paris, un nouveau cas de violences à l’encontre d’hommes et femmes politiques français ces dernières semaines.

Lors de cette agression, qui a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche dans une rue de la capitale, l’élu a été frappé par trois individus, qui lui ont dérobé son téléphone portable, sa montre et sa carte bleue, confirmant en partie une information de la radio RTL.

Secrétaire d’Etat sous la présidence de François Hollande, Jean-Vincent Placé a notamment été blessé au dos, a eu la lèvre fendue et une dent cassée, a-t-il précisé. Il s’est vu prescrire à l’hôpital une incapacité totale de travail de six jours et a déposé plainte.

Il a indiqué à l’AFP que cet incident le faisait réfléchir à quitter la vie politique. "J’aime beaucoup la politique mais cette agression me fait réfléchir à arrêter", a-t-il dit à l’AFP.

Il n’a pas précisé s’il comptait renoncer ou non à se représenter aux élections sénatoriales, le 24 septembre. "En tout cas, ma réflexion est très avancée", a-t-il affirmé.

Cette agression est la quatrième en moins de trois mois à l’encontre d’un élu.

Le 15 juin, l’ancienne ministre de droite et candidate aux législatives Nathalie Kosciusko-Morizet avait été agressé par un homme alors qu’elle distribuait des tracts à Paris. Quatre mois de prison avec sursis ont été requis contre son agresseur, maire d’un petit village de Normandie.

Le 30 juillet, la député pro-Macron Laurianne Rossi était elle aussi agressé alors qu’elle tractait sur un marché de Bagneux, en région parisienne. Son agresseur a été condamné à un mois d’emprisonnement ferme.

Et le 30 août, un cadre du Parti socialiste, Boris Faure, était agressé à coups de casque de scooter par un député pro-Macron, M’jid El Guerrab, qui disait avoir réagi à des "insultes racistes". Inculpé pour "violences volontaires avec arme", le député à démissionné du parti du président Emmanuel Macron, La République en marche.

AFP

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