"La décision d’arrêter l’émission survient après des plaintes du président de la commission anti-corruption, du chef de l’union des médecins et du directeur de la police palestinienne", a-t-il ajouté. "Bien sûr, nous allons respecter l’ordre du procureur général", a-t-il assuré.
Le comédien Imad Farajine, co-créateur du programme lancé en 2009, a critiqué la décision, dénonçant "un coup porté à la démocratie palestinienne et qui viole les droits nationaux, protégés par la loi et la Constitution". "Dans le passé nous nommions les gens dans nos parodies et personne ne nous attaquait, mais cette année nous n’avons mentionné personne et nous recevons ces plaintes", a-t-il dénoncé. Le secrétaire général de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) Yasser Abed Rabbo, membre du conseil d’administration de la chaîne, s’est également élevé contre cette décision estimant qu’elle "constituait un dangereux précédent dans l’histoire de l’Autorité palestinienne".