Melinda Taylor et ses collègues, accusés d’avoir transmis à Saïf al Islam des documents mettant en danger la sécurité nationale libyenne, avaient été arrêtés début juin par les autorités de la ville de Zintane, où est détenu le fils de l’ancien dirigeant libyen.
"Ces événements soulignent manifestement l’impossibilité pour M. Kadhafi d’être jugé de façon indépendante et impartiale par un tribunal libyen", a déclaré l’avocate.
Melinda Taylor a précisé que les autorités de Zentane, sur lesquelles le Conseil national de transition (CNT) de Tripoli a peu de pouvoir, lui avaient confisqué des documents et avaient écouté des conversations censées être confidentielles.
La CPI, dont les quatre employés viennent d’être libérés, et la Libye se disputent le droit de juger Saïf al Islam, qui nie avoir commis les crimes de guerre dont il est accusé, au cours du conflit à l’issue duquel son père a été tué le 20 octobre 2011.